La longévité et le droit au Canada | Professeur Jean-Gabriel Castel

Pendant des décennies, de nombreux débats ont eu lieu sur la question de savoir si un être humain devrait, dans certaines circonstances, avoir le droit de mettre volontairement  fin à sa vie à l’aide d’une pesonne qui lui en fournit les moyens. Cette question a finalement été résolue positivement au niveau provincial au Québec par l’adoption de la Loi concernant les soins de fin de vie en 2014 et la Loi fédérale modifiant le Code Criminel en 2015.

Aujourd’hui le développement rapide de la science et sa fusion avec les nouvelles technologies de l’information qui utilisent l’intelligence artificielle et les ordinateurs quantiques ont porté à un autre niveau le débat sur la préoccupation des êtres humains qui désirent vivre le plus longtemps possible en bonne santé et se reproduire aussi parfaitement que possible.

Le mois dernier, après les usines de clonage de vaches et les singes clonés, la Chine annonçait la naissance de jumelles dont l’ADN avait été génétiquement modifié pour les rendre résistantes au virus du sida. Avant que la réalité ne dépasse la fiction, il est important que les notaires et les autres professionnels du droit et de la santé ainsi que le public en général, se familiarisent avec les conséquences de cette nouvelle longévité assistée. La mort, qui constituait autrefois l’ultime justice, deviendrait ainsi de plus en plus malléable.

Le conférencier nous entretiendra des méthodes employées pour atteindre une longévité accrue ainsi que les conséquences juridiques, socio-économiques et politiques qui en découleront.

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– Suivi d’un cocktail –

Formation d’un dispensateur reconnu aux fins de la formation continue obligatoire du Barreau du Québec pour une durée de une heure.  

Une attestation de participation représentant une heure de formation sera transmise aux notaires.  

Ce contenu a été mis à jour le 8 janvier 2019 à 1 h 13 min.

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